Voici la responsabilité qu’on donne aux élèves dans leur guide « Welcome to Canada » :
Ta responsabilité :
« Par le biais d’échanges internationaux, le réseau AFS veut promouvoir une plus grande compréhension entre les peuples et ainsi contribuer à la paix mondiale. » Telle est la raison d’être d’AFS. Telle devra être une de tes principales motivations cette année. Ton année d’immersion dans un autre pays et une autre culture n’est pas seulement une expérience enrichissante pour toi, mais aussi une contribution importante à la compréhension entre les peuples. Alors, n’oublie pas ce grand défi auquel participe tout élève AFS!
Voici de façon plus concrète ce qui est attendu d’un participant AFS :
- Aller à l’école de façon assidue
- S’efforcer d’assurer son intégration
- Respecter les consignes, les règles de sa famille d’accueil et les règles AFS
- S’efforcer d’apprendre la langue de la communauté d’accueil
- Communiquer avec sa famille d’accueil
- Maintenir un contact mensuel avec son conseiller
- Informer en tout temps AFS des absences de sa famille d’accueil (voyage)
- S’abstenir de pratiquer des sports ou des activités dangereux sans l’approbation d’AFS et de ses parents naturels
- Porter la carte d’assurance AFS en tout temps.
Quel est le rôle du participant ?
AFS place ses participants en familles d’accueil puisque d’une part, la famille est le véhicule privilégié de la culture et permet un apprentissage maximal de la langue, des coutumes et des valeurs d’un peuple ; et d’autre part, puisque la famille peut offrir son soutien et ses conseils à l’élève qui se retrouve soudainement sans ses repères habituels dans un nouvel environnement.
Mais quel rôle doit prendre l’élève dans sa famille d’accueil ? Étant donné que c’est souvent la première fois qu’ils vivent une telle expérience, les participants AFS ne savent pas quelle place ils doivent occuper et prennent donc un rôle qui leur est familier.
Voici des exemples de rôles que l’élève ne doit pas prendre :
L’élève n’est pas un invité d’honneur – même si les premiers jours, la famille d’accueil aura tendance à préparer des repas spéciaux, à faire visiter les attraits touristiques et à traiter l’élève aux petits oignons, il n’est pas possible de maintenir ces comportements tout au long d’une année. Cela deviendrait lourd pour vous et serait perçu comme injuste par les autres enfants de la famille.
L’élève n’est pas un ami du quartier – tout comme il peut être lassant pour la famille d’accueil de traiter l’élève comme un invité, il peut aussi être stressant pour l’élève de sentir qu’il doit toujours être le plus obéissant et poli des visiteurs pour ne pas offusquer ses hôtes. Quoique les jeunes en échange aient moins tendance à contredire leurs parents d’accueil que leurs parents naturels, ils ne peuvent être tenus à une bienséance parfaite tout au long de l’année.
L’élève n’est pas un client ayant payé une chambre d’hôtel – certains élèves ont l’impression que les frais qu’ils ont déboursés pour participer à un échange international incluent simplement le logement et la nourriture, et puisqu’ils se voient comme des clients ayant payé pour ces services, ils ne croient pas nécessaire de participer activement à la vie familiale. Ce genre d’attitude va à l’encontre de la mission première d’AFS ; celle de favoriser les échanges entre les peuples, d’autant plus que la famille d’accueil étant bénévole, elle assume les coûts reliés à l’hébergement du jeune pendant toute une année.
L’élève n’est pas un employé – Il est normal qu’on demande au participant AFS de faire sa part des tâches ménagères et de s’occuper des enfants de temps à autre, au même titre que les autres membres de la famille. Cependant, il ne faut pas que l’élève sente qu’il doit travailler plus que les autres pour justifier sa présence.
Alors, l’élève est-il un membre de la famille ? – Oui, le jeune que vous accueillez devrait devenir un membre de la famille à part entière, c’est- à-dire partager avec vous les joies et les peines, respecter les règles et participer aux tâches quotidiennes. Comme vos propres enfants, l’élève apprendra avec vous, il cherchera à vous parler de lui, de ses activités à l’école, de ses amis, mais aussi de son pays et de sa culture. AFS encourage les participants à exprimer à leur famille d’accueil leurs besoins, leurs souhaits, leurs peurs, leurs doutes et même leurs insatisfactions, sans toutefois oublier d’exprimer leur gratitude.
N’oubliez pas que… L’élève que vous accueillerez est aussi un adolescent ! Ce n’est pas un produit fini !
De plus, même s’il fait de son mieux pour s’adapter et n’a que de bonnes intentions, il fera sûrement des erreurs et agira parfois de façon incompréhensible pour ses parents adoptifs canadiens. En effet, dans sa communauté d’origine, le jeune que vous allez accueillir est socialement habile, et considéré par sa famille et ses pairs comme une personne intelligente, aimable, émotionnellement stable et même ouverte d’esprit.
Mais chez vous, il sera déraciné de son environnement, il n’aura plus ses points de repère et ses sources d’affection habituelles. Votre jeune se sentira moins habile socialement et intellectuellement, ce qui pourrait le rendre plus instable émotionnellement.
C’est normal. Le but d’une telle expérience d’échange est d’apprendre et d’évoluer. S’il savait déjà comment se comporter dans toutes les situations rencontrées, il n’y aurait pas d’apprentissage. Il faut donc être indulgent, surtout lors des premiers mois !
Ce n’est pas parce qu’on a répété quelque chose une ou deux fois qu’il faut prendre pour acquis que l’élève a bien compris ou assimilé l’information. Rappelez-vous qu’il doit apprendre à la fois une nouvelle langue et une nouvelle culture. Donc, si l’élève ne semble pas suivre les instructions que vous lui avez données, asseyez-vous avec lui et définissez un cadre clair en lui demandant de temps à autre de reformuler ce que vous avez dit pour vous assurer qu’il a compris. Vous pourriez être surpris de voir comment il avait interprété l’information qui vous semblait pourtant si évidente !
Les élèves sont financièrement responsables de :
- Vêtements
- Cosmétiques et effets personnels
- Loisirs et sports
- Voyages sans la famille d’accueil
- Articles scolaires non remboursables (Les fournitures scolaires (stylos, cahiers, calculatrice, dictionnaires, cartables, cadenas, etc.), les livres remboursés à la fin de l’année, les uniformes, les équipements sportifs, le matériel artistique et les instruments de musique, le transport pour aller dîner à la maison , la carte d’identité, si celle-ci n’est pas obligatoire
- Les activités parascolaires et optionnelles
- Les photographies de fin d’année et les dépenses reliées au bal des finissants.
Argent de poche – L’élève AFS peut s’ouvrir un compte dans une institution financière locale. Il est responsable de la gestion de son budget; les parents d’accueil peuvent occasionnellement lui donner un coup de main, avec discrétion.
Travail à temps partiel – Les élèves AFS ne peuvent pas travailler au Canada, leur visa ne leur permet pas. Cependant, ils peuvent accepter certains travaux rémunérés : garder des enfants, livrer des journaux, tondre la pelouse, déneiger, etc. L’élève ne peut pas occuper un emploi qui exige normalement la possession d’un numéro d’assurance sociale.
Vêtements d’hiver – Pour certains, les vêtements d’hiver ne seront plus utiles après leurs séjours. Dans ce cas, les parents d’accueil pourraient leur en prêter (des amis de la famille sont peut-être prêts à en offrir pour la durée du séjour).
D’autres questions d’argent…
S’ouvrir un compte en banque – Il est parfois plus simple pour un élève d’ouvrir un compte bancaire canadien au lieu de transiger avec la banque de son pays d’origine. Il ne saura probablement pas comment s’y prendre pour ouvrir un compte au Canada. Aidez-le à se renseigner ou rendez-vous à la banque avec lui pour vous assurer que tout est en ordre.
Les cartes bancaires – Parfois, les cartes bancaires provenant d’institutions étrangères ne fonctionnent pas dans tous les institutions ou guichets automatiques du Canada. Assurez-vous que votre élève sait où il peut se rendre pour retirer de l’argent s’il en a besoin.